Die Inszenierung naturforschender Gelehrsamkeit beim Sammeln: Christian Gottfried Ehrenbergs und Wilhelm Hemprichs nordafrikanische Forschungsreise (1820–1825)
DOI :
https://doi.org/10.18443/315Mots-clés :
Christian Gottfried Ehrenberg; Wilhelm Hemprich; Forschungsreise; gelehrte Tugenden; Sammlungspraxis; DokumentationspraxisRésumé
Zusammenfassung
Im Jahr 1820 traten zwei Universitätsabsolventen, Christian Gottfried Ehrenberg und Wilhelm Hemprich, eine Forschungsreise nach Nordafrika an, die eine der ersten vom preußischen Staat maßgeblich getragenen Reiseunternehmungen darstellt. Wesentliches Ziel der Reise war das Sammeln von naturkundlichen Exemplaren für die junge Berliner Museumslandschaft. Der Beitrag ordnet die afrikanische Forschungsreise in die wissenschaftliche Laufbahn Ehrenbergs ein, der als einziger Reisender überlebte, sowie in die Geschichte der Berliner Wissenschaftslandschaft im frühen 19. Jahrhundert. Dabei konzentriert sich der Beitrag auf die Medien – insbesondere Sammlungsverzeichnisse und Sammlungsobjekte – die die Reisenden im Feld einsetzen mussten, um ihre Identität als gelehrte Naturforscher gegenüber ihren Förderern zu inszenieren und damit ihre Position in der preußischen Wissenschaft strategisch zu sichern.
Abstract
In 1820, two university graduates, Christian Gottfried Ehrenberg and Wilhelm Hemprich, embarked on a research expedition to North Africa, one of the first travel ventures funded by the Prussian state. The main goal of the trip was to collect natural history specimens for the Berlin museums. The article contextualizes the research voyage within the scientific career of Ehrenberg, the only surviving member of the voyage, and in the history of Berlin's scientific landscape in the early 19th century. The article focuses on the media – particularly collection inventories and collection objects – that the travelers implemented in the field to fashion their identity as learned naturalists and thus strategically secure their position in Prussian science.
Résumé
En 1820, deux diplômés de lʼuniversité, Christian Gottfried Ehrenberg et Wilhelm Hemprich, se sont lancés dans une expédition de recherche en Afrique du Nord, lʼune des premières expéditions de voyage à bénéficier dʼun soutien important de lʼÉtat prussien. Le but principal du voyage était de collecter des spécimens d'histoire naturelle pour le jeune paysage muséal de Berlin. Le présent article se propose de situer le voyage de recherche en Afrique dans la carrière scientifique dʼEhrenberg, le seul voyageur survivant, ainsi que dans lʼhistoire de lʼinfrastructure scientifique de Berlin au début du XIXe siècle. Dans ce but, lʼarticle se concentre sur les médias – en particulier les inventaires et les objets de collection – que les voyageurs ont dû utiliser sur le terrain pour mettre en scène leur identité de naturalistes cultivés vis-à-vis de leurs mécènes afin d’assurer stratégiquement leur position dans la science prussienne.
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